Une plaie toujours béante



Les vagues violentes et la forte houle de ce week-end ont fait resurgir de mauvais souvenir sur la côte atlantique, un mois après le passage dévastateur de Xynthia. Cinquante-trois morts, 1,5 milliard de dégâts, le travail d'une vie parfois englouti sous les eaux en ce 28 février... la plaie reste béante en Charente -Maritime en Vendée. Les victimes, particuliers et ostréiculteurs en tête, attendent toujours les aides promises et une explication à leur drame.

Si le Sénat a décidé la création d'une mission d'information sur la question des responsabilités, les habitants de La Faute-sur-Mer s'impatientent. La moitié des personnes tuées par le tempête il y a trente jours vivaient dans ce seul village vendéen où une Association des victimes des inondations se La Faute-sur-Mer (Avif) doit voir le jour cette semaine. Son objectif: obtenir des réponses, quitte à porter plainte contre la Ville, responsable de l'attribution des permis de construire, pour obtenir la vérité.

Surtout, "nous solliciterons les pouvoirs publics tant qu'il le faudra pour que les indemnisations soient honnêtement établies", déclarait hier de ses fondateurs, Xavier Machuron-Mandard dans Le Parisien. Un travail de longue haleine s'annonce. Car l'indemnisation des sinistrés se heurte aujourd'hui à une problématique "inédite" selon l'aveu même de l'État.



Xynthia, vết thương bão lụt vẫn còn lở loét.