Une étude sur le travail domestique des mineurs en France tire la sonnette d'alarme!
A l'occasion des vingt ans de la Convention pour les droits de l'enfant, le Comité contre l'esclavage moderne (CCEM) présent le 20 novembre '09 une étude consacrée au travail domestique des mineurs en France. "Un tiers des personnes que le CCEM prend en charge étaient mineurs lors de leur exploitation", explique Sophia Lakhadar -directrice de l'occasion, "Nous voulons attirer l'attention sur ce phénomène difficile à appréhender".
Le scénario est souvent le même, avec la promesse d'une vie meilleur en France.
Dans 84% des cas pris en charge par le CCEM, le mineurs est confié avec l'accord des parents dans une famille en France où il s'occupera des tâches domestique contre rémunération ou scolarisation. Les choses changent à son arrivée sur le territoire, avec des conditions de travail inhumaines: selon l'association, 96% d'entre eux ne disposent d'aucun jour de repos, 92% ne perçoivent aucune rémunération et 81% d'entre eux ne peuvent quitter le lieu où ils travaillent à leur guise.
Les peines en courues restent faibles: neuf mois de prison avec sursis et 9.000€ de dommages et intérêt en moyenne. Et 36% des dossiers ont été classées sans suite.
